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LIBERTÉ CHÉRIE - 50 ANS DE MOUVEMENT DE LIBÉRATION DES FEMMES - 1970-2020

POUR UN FÉMINISME UNIVERSEL

Parution du livre de
Martine Storti
Éditions du Seuil
en librairie le 1er octobre 2020

Post-colonial, décolonial, antiraciste, islamique, musulman, intersectionnel, radical…
Derrières ces adjectifs accolés au mot “féminisme”, autant de divergences, d’invectives, de stigmatisation des idées comme des personnes, comme s’il s’agissait de faire table rase d’un passé, d’en redéfinir les concepts et de réécrire l’histoire plutôt que de s’y inscrire…

Un.e féministe qui voudrait s’engager n’a plus que l’embarras du choix, enfin… mais quel choix ? Pas celui de la couleur de sa peau évidemment, pas celui de sa religion ou de ses croyances, pas celui de ses ancêtres… et en tout cas, plus celui d’être juste une femme ou un homme engagé pour la libération des femmes et pour l’égalité.

Comme Candide* traversant ce nouveau chaos, Martine Storti pose une question préalable :  Faut-il garder le mot “féminisme”… tant il est l’objet de tous les détournements et relativismes conceptuels ? (Où est la liberté des femmes ? Ne plus porter le voile ou le porter ? etc…)
Et elle se met au travail. Chaque point est décrypté, re-situé dans l’histoire des combat politiques du féminisme et des 50 dernières années vécues avec le Mouvement de Libération des Femmes.

Avec la précision de sa pensée et son écriture limpide, Martine Storti nous livre les clefs pour comprendre les enjeux politiques et géopolitiques du féminisme aujourd’hui. Elle ouvre ainsi des perspectives pour franchir les prochains obstacles avec le féminisme, son histoire, ses actrices et ses victoires.

* Celui de Voltaire, au risque d’une citation déboulonnable…

Claire Bèi

_____

Sommaire

Introduction Sur la ligne de crête
Le voile de l’Iran à la France
Contre la double occidentalisation

Chapitre 1 - Des pseudo-figures de radicalité
Un must universitaire
L’intersectionnalité : du concept au slogan
La fabrique du « féminisme blanc »
L’histoire unique
Le tableau unique
La Coordination des femmes noires
L’ennemi principal : le féminisme
Le simplisme de la cause unique

Chapitre 2 - Les effets régressifs des prétendues radicalités
Le retour à la contradiction secondaire
« La nuit, toutes les vaches sont grises »
L’injonction du retour au social
La reconduction de la culpabilité des femmes
La culpabilisation des femmes « non blanches »

Chapitre 3 - Un nationalo-féminisme à la manœuvre
L’identité par les femmes
Une autre histoire unique
La fabrique du « néo-féminisme »
« Victimaire »
Paradoxales connivences

Chapitre 4 - Le chantier du féminisme universel
L’irréductibilité de la lutte
Le refus de rabattre le féminisme sur une identité
L’universel subversif
Les mots de l’universel
« En tant que femme, je n’ai pas de pays »
#MeToo, un exemple d’universel en acte
Un monde commun
La possibilité de la sororité
Conclusion Je garde le mot « féminisme »

http://www.martine-storti.fr/

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